Extrait d’un kusen, camp d’été
Par Raphaël Doko Triet
Mai 2015
Voici un extrait d’un kusen de Raphaël Dôkô Triet lors du camp d’été qui a eu lieu à Saint-Alphonse-Rodriguez au Québec au mois de mai 2015

Raphaël DokoTriet
Un vieux Roshi japonais a fait un teisho, dans lequel, un moment, il évoquait le fait que , depuis Shakyamuni Bouddha, de nombreux patriarches ont enseigné. Alors il y a autant de zen que de patriarches.. Mais une chose les réunit tous : shikantaza, la pratique assise et silencieuse. Zazen lui-même est Bouddha, sans transition. À l’instant où l’on s’assoit, le zazen lui-même est Bouddha, absolument, totalement.
Ce merveilleux trésor se transmet depuis Shakyamuni Bouddha.
Avant de mourir, Shakyamuni Bouddha disait:
“J’ai tout transmis, je n’ai rien caché”
Souvent Maître Deshimaru nous disait “Il n’y a rien de secret”. Lorsqu’au dojo de Paris, certains voulaient mettre des affiches pour d’autres pratiques, invariablement il refusait, pas du tout par mépris. Il disait simplement: “Je ne veux pas que les gens pensent qu’il y a quelque chose d’autre de caché derrière zazen”. Tout est là. Tout est dit. Zazen lui-même est réalisation, est Bouddha. “
Le dojo de Montréal est placé sous la direction spirituelle de Raphaël Dôkô Triet, qui a pratiqué zazen avec Maître Deshimaru dont il était l’un de ses plus proches disciples.